Revue de Presse

Voici trois articles dans Le Soleil du samedi 14 novembre 2015, portant sur l’habitation autochtone et différentes initiatives afin de favoriser l’autonomie, l’autosuffisance et le développement social et économique à l’intérieur des communautés autochtones.

http://www.lapresse.ca/le-soleil/maison/habitation/201511/11/01-4919838-des-maisons-et-des-autochtones.php

http://www.lapresse.ca/le-soleil/maison/habitation/201511/11/01-4919846-vivre-dans-des-conteneurs-dacier-au-nunavut.php

http://www.lapresse.ca/le-soleil/maison/habitation/201511/11/01-4919871-habiter-le-nord-quebecois.php

Implication des familles et bénévolat

Il me semble très important d’inclure dès le départ les familles autochtones dans le processus de conception et de construction afin de répondre à leurs besoins culturels et favoriser un sentiment d’appartenance, et non pas de leur donner une maison neuve ou rénovée sans qu’ils aient eu un mot à dire. Sur les chantiers de Kitcisakik, les charpentiers menuisiers Anishnabek ont eu l’aide de nombreux bénévoles universitaires afin de créer des liens et enrichir le dialogue entre autochtones et allochtones tout en brisant les préjugés.

Empowerment autochtone

Je sens dans le milieu un véritable élan pour améliorer les choses et briser les préjugés. Je crois qu’un réel empowerment autochtone passera par les jeunes et les prochaines générations qu’il faudra s’assurer d’inclure dans notre projet de société. Ce sera possible lorsqu’on investira dans les services à la population, en améliorant l’accès à l’éducation et en soutenant des projets sociaux, culturels et économiques qui émergeront à l’intérieur même des communautés, et ce, en réponse aux besoins qu’ils auront eux mêmes déterminés.

Réponse à des besoins culturels et autosuffisance énergétique

Ces habitations collectives faites de conteneurs peuvent prendre différentes configurations, pour permettre de créer des espaces privés, mais aussi des espaces communs pour répondre aux besoins culturels des inuits, tels que séjours, cuisines, salles à manger aménagées au niveau du sol et des ateliers de transformation du poisson et de la viande. À la demande des familles, des puits de lumière et des terrasses extérieures seront aussi aménagés.

Le pied carré est très cher à construire et à chauffer dans ces contrées nordiques. Des 14 villages nordiques du Québec et des 39 du reste du Canada, la majorité est alimentée en électricité par de grosses génératrices au mazout. Il est impératif de construire de facon durable à limiter la consommation d’énergie tout en développant des projets d’autosuffisance énergétique éolien tout en construisant un raccord au réseau d’hydro-électricité provincial. Au 21e siècle, le cout social, environnemental et économique de continuer à fournir l’alimentation électrique uniquement par le pétrole, n’est pas viable à moyen terme, surtout que nous avons la chance, au Québec et au Canada, d’avoir accès à une des énergies les moins chères au monde. Pourquoi ne pas la rendre accessible à tous ?

Construction durable, financement et exemples d’architecture scandinave

Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur le sous-financement des constructions et des habitations dans les communautés autochtones. C’est ce qui s’est produit dans les années 60-70-80. On devrait plutôt construire pour les 60 à 75 années à venir et non pour les 20 prochaines. Nous devrions prendre l’exemple de l’architecture scandinave et des constructions durables conçues pour les climats rudes de la Norvège, Suède et Finland. Il y a des besoins criants de plusieurs milliards de dollars en habitation à travers le Canada. Sur les 600 quelques villages autochtones, plus des deux tiers ont de graves problèmes de surpopulation sachant que de nombreuses habitations devront être rénovées ou reconstruites.

Guillaume Lévesque, architecte

gl.architecte.duplex.bourassa

Habitat pour l’humanité est un organisme à but non-lucratif qui oeuvre à travers le monde à construire des habitations abordables et qui promouvoit l’achat d’un logement comme moyen de mettre fin au cycle de la pauvreté. Ses actions sont appuyées par de nombreux(ses) bénévoles et les communautés dans lesquelles l’organisation s’implique.

La vision d’Habitat pour l’Humanité est un monde où chacun a droit à un logement sécuritaire, abordable et décent. L’organisation travaille à ce que ce droit fondamental soit à la portée de tous.

Habitat pour l’Humanité croit en la valeur et en la dignité de chaque être humain. L’organisation fait preuve de respect envers les personnes qu’elle sert et à l’égard de ceux qui contribue à la mission de l’organisation. Les humains sont la plus précieuse ressource de l’organisation.

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Il me fait plaisir de vous partager un de nos derniers projets de duplex dans le quartier Saint-Henri à Montréal. Habitat pour l’Humanité a initié le projet et nous avons travailler bénévolement pour l’organisation et la famille propriétaire.

Voici des liens concernant l’organisme et l’inauguration du projet paru récemment dans différents articles de la Presse et Huffingtonpost.ca

http://www.lapresse.ca/maison/immobilier/projets-immobiliers/201504/23/01-4863834-appel-aux-femmes.php

http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/04/07/un-nouveau-logement-dhabitat-pour-lhumanite-a-montreal_n_7021190.html

http://habitatqc.ca/

http://www.lesbatisseusesquebec.myevent.com/index.php?l=fr

Film Documentaire, 2013, Jean Nicholas Orhon www.f3msurdemande.ca/bidonville-film

Le documentaire Bidonville: Architectures de la ville future propose une réflexion sur la problématique du logement à l’ère de la surpopulation des villes en nous révélant un point de vue sociologique et philosophique sur les constructions à échelle humaine. Le cinéaste Jean-Nicolas Orhon nous plonge dans l’intimité de citoyens et de familles qui, par leur résilience et leur ingéniosité, ont su bâtir des habitations adaptées à leurs besoins, en s’inspirant souvent des traditions architecturales de leurs communautés d’origine.

Le film est un voyage humain et esthétique à travers les continents: à Mumbai en Inde dans le plus gros bidonville d’Asie; à Rabat au Maroc sur d’anciennes terres agricoles; à Lakewood au New Jersey dans un tent city; à Marseille en France dans un quartier de caravanes; et à Kitcisakik au Québec dans une communauté amérindienne.

Creative muscle in a digital world, Lisa Rochon, 20 avril 2012

Article sur l’implication d’un jeune architecte pour le projet avec les autochtones de Kitcisakik et AUC.

 

How an architect helped the Algonquin, Janet Bagnall, 18 mai 2012

Article sur l’implication d’un jeune architecte pour le projet avec les autochtones de Kitcisakik et AUC.

Lisez l’article sur thegazette.com (anglais seulement) →

Entrevue sur le projet avec les autochtones de Kitcisakik et Architectes de l’Urgence du Canada

Sommaire de l’émission du 25 mars 2011 →

RTVC, Télévision Russe-Canadienne Entrevue sur le projet Le Toit, novembre 2010

Journal Urbanité, édition du printemps 2009 Kitcisakik, le village invisible

Journal Voir, jeudi 9 juillet 2009 Architecture humanitaire